Butcher Brown : #KingButch
Butcher Brown les mecs ! Les poignets moulinent la rosace de la Fender qui s’envole dans les cocottes, les basses ondulent sous manche ou en modèle clavier, le Rhodes rôde, la batterie métronomise, appuyée par des boites à rythmes apprivoisées… Et par-dessus, les voix rappées (ou non) scandent des clichés… « Yo » ! Ou bien un saxophone réchauffe encore un peu plus l’atmosphère qui n’en a pas besoin. Brûlante l’atmosphère ! Richmond, Virginie : c’est de là que provient ce quintet dont on imagine mal à quel point ils serait inutile de vouloir décrire la musique. Et puis basta ! C’est du groove, même dans les tempos les plus lents (ah bon, c’est pas un style de musique ça?!). Avec plein de gros morceaux de jazz, de funk et de rap dedans (c’est mieux comme ça?). Avant d’en avoir écouté la première note, vous devinez déjà les vibrations hors contrôle qui vous traverseront la cage thoracique à l’écoute de ce « #KingButcher ». Et qu’importe, nous exercerons notre métier de défricheurs / passeurs d’émotions avec détermination… Exactement de la même façon que Butcher Brown nous en lance plein la tronche ! Avec détermination ! Jusqu’au bout, jusqu’au dernier survivant à rester assis. Une petite dizaine d’album au compteur, leur premier pour le compte de Concord Jazz… Tu t’enfonces « Tidal Wave » dans le conduit auditif… Tu fonds… Et m…
Yves «JB» Tassin