Ce mois à la Maison du Jazz…

Publié par La Maison du Jazz le 1 avril 2023

JazzMania et la Maison du jazz pactisent ! Sur cette page, la Maison du Jazz de Liège vous propose chaque mois de découvrir en quelques mots et images les activités auxquelles vous pourrez assister.

En avril
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JAZZ PORTRAITS

Steve Houben

Pas de saison « Jazz Portraits » sans musiciens belges au menu. Cette fois, c’est au merveilleux et boulimique poète des sons Steve Houben, saxophoniste, flûtiste, compositeur, d’être à l’honneur sur l’écran de la Jazz Station. Au menu, entre autres, ses débuts verviétois, sa rencontre avec Jacques Pelzer, brillant mouton noir de la famille, la période jazz-rock d’Open Sky Unit à Mauve Traffic, sa participation à Saxo 1000, sa complicité avec Guy Cabay ou Jacques Pirotton, sa carrière internationale (Chet Baker, Richie Beirach..), son infatigable curiosité pour les musiques parallèles (Panta Rhei), sa passion pour la découverte de générations de jeunes musiciens fous de musique…

Une soirée entre swing et poésie sonore !

Mardi 4 avril 2023 à 19h00.
Jazz Station, Chaussée de Louvain, 193a-195 ‐ 1210 Bruxelles.
6€ le cours / 30€ les 6 cours / 100€ la saison complète.
Les cours ont lieu les mardis de 19h00 à 21h00 à la Jazz Station.
Attention : inscription obligatoire par mail (info@jazzstation.be) ou par téléphone (02/733.13.78).

Louis Sclavis

Tout jeune septuagénaire, Louis Sclavis est une incontestable figure de proue du jazz européen qu’il aura fait évoluer au son du sax soprano et de toutes les clarinettes. Depuis ses débuts dans les années 70, il a le goût de l’aventure musicale et des rencontres, mais assurément pas celle des étiquettes.

Premier signe avec ce Free Jazz Workshop où il est actif dès 1975 qui devient peu après le Workshop de Lyon. Des tenants de la tradition afro-américaine, il s’intéresse surtout à ceux qui s’en sont émancipés dont Charlie Mingus, Eric Dolphy ou Albert Ayler.

En 1977, il est de ceux qui participent à la création de l’ARFI, acronyme de l’Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire, inspiré du modèle de l’AACM de Chicago. Depuis ses débuts également, il multiplie les projets transdisciplinaires, du théâtre à la danse en passant par le cinéma et la photographie.

Des noms de partenaires ? Innombrables ! La compagnie Lubat, le trio Romano/Sclavis/Texier, Michel Portal, l’Acoustic Quartet avec Dominique Pifarély, Marc Ducret et Bruno Chevillon, la fine fleur de l’improvisation libre (Evan Parker, Anthony Braxton, Cecil Taylor…), l’Eldorado trio avec Craig Taborn et Tom Rainey, etc. Ce Jazz Portrait permettra de (re)tracer les perspectives de ce très riche parcours.

Mardi 18 avril à 19h00.
Jazz Station, Chaussée de Louvain, 193a-195 ‐ 1210 Bruxelles.
6€ le cours / 30€ les 6 cours / 100€ la saison complète.
Les cours ont lieu les mardis de 19h00 à 21h00 à la Jazz Station.
Attention : inscription obligatoire par mail (info@jazzstation.be) ou par téléphone (02/733.13.78).

BLUE AFTERNOON

Basile Peuvion

Nos sessions d’écoute se suivent et ne se ressemblent pas. Cependant, il y a souvent un fil reliant l’une à l’autre. Cette fois, ce ne sera pas l’instrument. Au revoir les cordes, bienvenue les peaux, à Marine Horbaczewski succède Basile Peuvion, batteur et percussionniste. Mais ces deux-là entretiennent un goût pour l’ouverture et la volonté de décloisonner les genres musicaux. Passé de la percussion classique à la batterie jazz lors de son apprentissage de jeunesse, Basile Peuvion s’est passionné pour la musique traditionnelle coréenne depuis une dizaine d’années. Avec l’idée de jeter une passerelle entre des mondes et des musiques a priori éloignés. Là encore, bien malin qui pourrait deviner quel (genre de) disque sera choisi pour épater vos oreilles.

Lundi 17 avril à 17h30.
Librairie Entre-Temps, rue Pierreuse, 15 ‐ 4000 Liège.
Entrée libre.

SOIRÉE VIDÉO

Geri Allen

Geri Allen a été emportée en 2017 par un cancer, à l’âge de 60 ans. Sa disparition a soulevé nombre de réactions dans le milieu musical et pas seulement jazz, moins dans les médias et auprès du public. Elle est pourtant la première femme à avoir reçu le Jazzpar Prize danois, considéré comme le Nobel du jazz, en sus d’autres récompenses. Et avec plus d’une vingtaine d’albums en tant que leader, dont plusieurs en piano solo, elle a constitué une œuvre personnelle. Ce qui ne l’a pas empêchée d’être une pédagogue reconnue des années durant à l’université du Michigan puis à celle de Pittsburgh.

En jazz, on abuse régulièrement du name dropping, souvent sur le mode « a joué avec … ». Dans le cas de Geri Allen, en se limitant à de véritables collaborations, la liste a de quoi impressionner. De Steve Coleman, avec qui elle apparaît sur la scène musicale au sein du mouvement M’Base dans les années 80, à Ornette Coleman qui la choisit en 1996 alors qu’il se passe de piano dans ses groupes depuis 1958 ! Côté rythmique, il y a ce trio au long cours avec Charlie Haden et Paul Motian, mais aussi des projets avec les paires Ron Carter / Tony Williams et Dave Holland / Jack DeJohnette. En 2013, elle fonde également un trio féminin avec la bassiste Esperanza Spalding et la batteuse Terri Lyne Carrington, qui rencontra le succès. Précisons que cette liste est loin d’être exhaustive.

Son éclectisme, entre autres, la rapproche de Mary Lou Williams qui a exercé une influence certaine sur son art et l’abord de la culture, elle lui a d’ailleurs consacré plusieurs projets discographiques et scéniques au fil de sa carrière. Au chapitre des influences, il faut encore nommer les pianistes Cecil Taylor, McCoy Tyner et Herbie Hancock. Elle le revendique, leur ayant dédicacé à chacun un morceau sur son album solo «Flying Toward the Sound».
Une musicienne à célébrer sans réserve

Vendredi 28 avril à 20h00.
Maison du Jazz, rue sur les Foulons, 11 ‐ 4000 Liège.
PAF : 5 € ‐ gratuit pour les adhérents.

RADIO

Inspecteurs des Riffs # 134 : Le vin

Chaque 3ème mardi du mois, la Maison du Jazz et la Maison du Rock se retrouvent dans les studios de 48FM pour diffuser la bonne parole du jazz, du rock et autres musiques qui swinguent… Après avoir pris la route berlinoise, l’équipe d’Inspecteurs des Riffs prend ce mois-ci la route des vins.

Mardi 18 avril de 20h00 à 22h00.
Rediffusion le 20/04 à 10h00 sur www.48fm.com, 100.1 MhZ sur les ondes liégeoises.
Podcasts à réécouter sur MixCloud et sur JazzMania.

HISTOIRE DU JAZZ EN LIGNE

Série sur Vimeo : Histoire du jazz

En 2021, conséquence des confinements et autres couvre-feux, la Maison du Jazz lançait une histoire du jazz dans une version disponible en ligne. Celui-ci a été définitivement complété, ce qui donne un total de 85 épisodes de deux heures qui couvrent toute l’évolution de cette musique. Narré par Jean-Pol Schroeder avec une multitude de documents sonores et audiovisuels.

Sans équivalent connu dans le monde (!), disponible via la plateforme Vimeo.

Infos et inscriptions par mail : lamaisondujazz@gmail.com ou téléphone : 04/221.10.11.

CYCLE THÉMATIQUE

Cette saison 2022-2023 est consacrée à la présence du jazz à la télévision. Les captations, mais aussi les émissions, avec séquences récurrentes, interviews, clips, actualités… des émissions américaines évidemment mais aussi des émissions européennes : anglaises, françaises, allemandes, belges, norvégiennes, suédoises, italiennes, espagnoles, suisses, danoises, etc. Si le jazz est aujourd’hui le plus souvent boycotté par les télévisions nationales, ce ne fut pas toujours le cas. Bienvenue sur le petit écran, la mire est déjà en ligne !

Tous les jeudis de 19h00 à 21h00. Maison du Jazz, rue sur les Foulons, 11 ‐ 4000 Liège.

SOIRÉE BIO… GRAPHIES

La crise sanitaire a valu toutes sortes d’effets, parfois surprenants. Voilà que Michel Mainil, saxophoniste de son état, est devenu un serial writer. Après s’être attaqué à José Bedeur, il vient de régler son compte à Richard Rousselet et déjà il annonce le nom de sa prochaine victime, Bruno Castellucci !

Après la parution l’an dernier de « José Bedeur, Memories of You » (voir chronique dans Hot House 257) suit donc ce Richard Rousselet, « La passion des notes bleues ». Michel Mainil a gardé la forme d’un kaléidoscope, délaissant un récit strictement biographique et chronologique et privilégiant ainsi la mise en évidence de toutes les facettes d’une personnalité musicale. Et Richard Rousselet n’en manque pas ‐ ni de facettes, ni de personnalité ‐ trompettiste et bugliste, pédagogue inspiré et inspirant, meneur au long cours du big band West Music Club, compagnon de Marc Moulin dans Placebo et de Michel Herr dans Solis Lacus pour les deux groupes belges de jazz rock ayant largement dépassé nos frontières dans les années 70 etc. Quelque vingt-deux chapitres passent en revue une soixantaine d’années dévolues à la musique syncopée à travers ses expériences en grande formation, quelques questions métaphysiques, des extraits de presse, l’une ou l’autre liste commentée (disques de chevet, trompettistes favoris), les rencontres marquantes, des interviews d’époques différentes, un lot d’anecdotes…

On ne s’étendra pas davantage ici. Le livre est à lire évidemment et puis vous en entendrez parler de vive voix si vous rejoignez la Maison du Jazz le vendredi 21 avril. Michel Mainil, Richard Rousselet et José Bedeur y seront présents pour une soirée exceptionnelle, truffée de souvenirs assurément, qui n’engendreront pas la mélancolie pour la cause.

Vendredi 21 avril 20h00.
Maison du Jazz, rue sur les Foulons, 11 ‐ 4000 Liège.
Entrée libre.

Informations complètes : www.maisondujazz.be