Falkevik : New Constellations
Et Dieu créa donc le jazz… Ce faisant, il en distribua un peu plus dans les pays scandinaves qu’ailleurs. Sans en donner la raison : aucune explication à cela. Juste l’une ou l’autre supposition. On peut en effet imaginer qu’Il souhaita ainsi compenser la rudesse des hivers du Nord et d’un certain manque de clarté, qui immobilisent chacun un peu plus dans un fauteuil (Ikea) placé stratégiquement devant l’âtre de la cheminée… Pour y passer des soirées entières à écouter de la musique. Mais il ne s’agit là que d’une simple supputation… Falkevik nous vient de Norvège, revendique E.S.T., Rymden et même Suzanne Vega comme sources d’inspiration : de belles références. Qui ne sont d’ailleurs pas volées ! Un trio piano (et voix) / basse / batterie somme toute conventionnel, mais qui vient du Nord, donc avec cette petite touche de modernité et d’originalité que beaucoup d’autres n’ont pas obtenu de Lui. Avec cette puissance et ces vapeurs qui s’échappent des eaux de la Mer du Nord. Calme et tempête, comme ces chansons, car ce sont bel et bien des chansons qui se cachent derrière ces envolées jazzy.
« New Constellations » suit le premier album «Louder than I’m Used to » à distance respectable, trois ans. Combine mélodies pop et jazz subtil. Des mélodies qui s’abîment sur les falaises comme des vagues de teinte grise, parfois miraculeusement éclairées par un rayon de soleil. Et c’est beau, comme la dernière chanson de l’album, chantée en norvégien.
