Le Festival Mithra Jazz à Liège : Tous les chemins mènent à la note bleue (parcours 2)

Le Festival Mithra Jazz à Liège : Tous les chemins mènent à la note bleue (parcours 2)

Bill Frisell © Didier Wagner

Ce deuxième parcours mène le festivalier sur les traces d’un jazz peut-être moins conventionnel, mais riche en fusions et en recherches. Sur les traces de musiciens que nous avons parfois interviewés ces derniers mois… en vidéo. Il est temps de passer à une rencontre du troisième type !

Jeudi 23 septembre :

Traditionnellement, c’est la journée (soirée) la plus courte. Beaucoup de festivaliers travaillent le lendemain, il faut garder des forces pour tenir physiquement jusqu’au bout. Notre choix pour aujourd’hui se limitera à deux concerts.

Il y aura donc, en ouverture de bal, Erik Truffaz qui pourra enfin nous présenter la musique « cosmologique » de son dernier album « Lune rouge ». Même à Liège, ça ne garantit pas d’assister à un concert « chaleureux »… Par contre, le son et les mélodies : c’est assuré !

Après un petit break, retour au Reflektor pour assister au concert d’Esinam, dont le premier album (très convaincant) « Shapes in Twilights of Infinity » vous sera présenté ce mardi sur notre site.

Vendredi 24 septembre :

On arrive tout doucement au cœur du festival. L’échauffement entre amis réunis au « Village » Place Xavier-Neujean donne lieu à de premiers échanges, de premières sensations. Nous nous y retrouverons régulièrement…

Bien sûr, Thomas Dutronc remplira le Forum pour un succès attendu. On le répète (et cela vaut également pour la magnifique Camille, présente le lendemain), l’amateur de jazz ne s’intéresse pas particulièrement à ces artistes-là. L’inverse, par contre… En attirant Dutronc ou Camille dans le festival, l’organisation attire quelques fans de ces vedettes vers d’autres concerts programmés, auxquels ils n’auraient sans doute jamais imaginé assister. Ça vaut aussi pour d’autres grands festivals de jazz.

Pour notre part… ce sera embouteillage à partit de 21 heures… Et on le regrette un peu. Entre 21 heures (le défricheur Steve Coleman au Reflektor) et 22 heures (Mammal Hands, du label Gondwana…), il y aura Bill Frisell au Trocadero ! On aurait aimé repousser Frisell à 22 heures pour profiter pleinement de Mammal Hands à 23 heures… mais nous ne somme pas les organisateurs. Et franchement, on le fera au feeling, selon l’humeur du moment (ce qui veut dire que si Mammal Hands démarrait avec un peu de retard, ça nous arrangerait…).

Dans Dans © Geert Vandepoele

Samedi 25 septembre :

Débriefing au Village : « Tu as vu quoi hier ? C’était comment ??? ». Puis, à nouveau, répartition des tâches.

Le Portico Quartet (Gondwana à nouveau), on a toujours apprécié… Mais ce sera de courte durée cette fois, car une demi-heure plus tard, le trio Dans Dans (avec Bert Dockx) investira la petite scène de la Brasserie Sauvenière. Et ça, on veut vraiment pas rater. Leur dernier « Zink » s’inscrit en lettres noires (sur fond rose) parmi les meilleurs albums belges de l’année !

Aurons-nous le temps de prendre une bière en écoutant quelques notes du Commander Spoon au Village (entrée gratuite, allez-y!) ? Pas certain ! A 21 heures trente, il y aura LE concert auquel nous voulons vraiment assister lors de ce festival : Matthew Halsall, au Trocadéro ! Le patron du label Gondwana (on y revient, décidément) vous enchantera avec son jazz méditatif, hypnotique… Et pour se remettre de ces émotions-là, nous irons danser ensuite jusqu’à plus de genoux au Reflektor, avec Stuff. !

Idris Rahman © Diane Cammaert

Dimanche 26 septembre :

S’il nous reste un peu de tunes (l’argent que l’on aura pas dépensé pour des vinyles), on offrira une bière au Village à l’ensemble des photographes qui nous prêtent gracieusement leur œil expert… JazzMania est une association de passionnés qui a de la chance de pouvoir compter sur eux.

Ensuite, direction le Reflektor : José James ! Sa voix chaude, son groove entraînant. Pour démarrer la soirée, rien de tel !

Cette fois, pas de chevauchement… Nous avons choisi de suivre les Bruxellois multi-genres de Yôkaï, à la Brasserie Sauvenière. Déjà vus (le Micro Festival) et impressionnés !

Histoire de fermer ce festival en beauté, nous nous rendrons enfin une dernière fois au Reflektor, à la rencontre de Ill Considered, xième production de la scène londonienne… En rêvant que rien ne viendra perturber la prochaine édition.

Quelques références :
L’interview de Matthew Halsall dans JazzMania.
L’interview de Idris Rahman (Ill Considered) dans JazzMania.
L’interview de Dans Dans dans JazzMania.

Yves « JB » Tassin