Leo Courbot : Passion At A Distance
Sous une pochette signée Philippe Caza (contemporain de Druillet et Moebius dans les mythiques Humanoïdes Associés et Metal Hurlant) notre compatriote Leo Courbot nous propose son second album. En tant que guitariste (gaucher), bassiste et chanteur, il développe neuf titres ancrés dans le funk rock avec une admiration sans bornes pour Prince ! Il s’est fait seconder par quelques batteurs renommés : Michael Bland (Prince, George Benson), Gene Lake (Maxwell, Meshell Ndegeocello), Stéphane Galland (Aka Moon) et Pat Dorceau (Zap Mama). Trois claviéristes interviennent également au fil des plages. Qui s’inscrivent dans l’univers cosmique, un peu psyché, funky, envoyé par l’électricité d’une guitare dévouée aux sonorités délivrées par le passé par des gloires telles que Prince, Hendrix ou Lenny Kravitz. Mais cette musique évolue aussi, dans ses instants plus retenus, dans les parages d’un Jamiroquai ou mieux d’un Stevie Wonder. Mais c’est Prince qui reste le modèle de référence. Ecoutez « The Quantum Cake », cette voix et cette guitare vous convaincront d’office. Rien à redire sur la qualité de cet album, tout est bien arrangé, produit, exécuté, c’est funky rock à fond, la guitare est flamboyante, mais l’hommage ici est poussé très loin ! Pourtant, sur la dernière plage « Wormholes », Leo nous laisse entrevoir d’autres belles possibilités. A lui de voir son futur. Mais si Prince vous manque, voici une belle proposition pour vous replonger dans son univers.