Galius Swing Project au Couvent des Frères Mineurs à Huy, le 28 août
C’est dans le cadre de l’action « Place aux artistes » que le quintet nous proposait ce concert. L’occasion pour le groupe de mettre en avant son EP « Uruk » auto-produit juste avant la crise sanitaire et qu’il n’a pu défendre en public autant de fois qu’il le désirait. Mené par le claviériste / compositeur Jean-Louis Gaillard, le Galius Swing Project, qui comprend aussi des membres qui flirtent parfois avec le rock, évolue dans un style à connotation jazz-rock. Alternativement, la batterie, la basse, la trompette, le saxophone et les claviers s’offrent des mises en avant mais sans faire un étalage trop démonstratif de leur talent. C’est l’unité du groupe qui prévaut. Comme sur le CD, c’est « Madagascar » qui ouvre le set et déjà on retrouve un des éléments singuliers du groupe, à savoir les échanges, les complémentarités entre les superbes sonorités émises par les deux cuivres. Un ténébreux solo de basse introduit ensuite « Uruk » qui développe rapidement sa belle mélodie. Tout au long du set on notera aussi la puissante énergie propulsée par le batteur et les belles interventions des claviers en brefs solos ou en soutien. J’ai sommairement pensé à Brian Auger et à ses orgues ! Outre les titres de l’EP, le groupe proposera de nouvelles compositions dont un « Joy » particulièrement fun, plus swinguant. Ils joueront aussi une ballade dans un style jazz bluesy. Galius Swing Project ne fait pas d’improvisations, la musique est bien exécutée comme elle a été écrite, les musiciens jouent en utilisant des partitions. Avec, comme résultat, le fait de proposer des morceaux d’une longueur acceptable. Un set bien agréable qui leur a permis de renouer des contacts avec le public lors d’une belle soirée « de retrouvailles ».
Galius Swing Project
Uruk
Autoproduction