Markus Burger: The Vienna Sessions

Markus Burger: The Vienna Sessions

Challenge Records / New Arts International

Markus Burger adore Vienne et je partage entièrement les avis qu’il émet via le texte qu’il a écrit sur la pochette. Cette ville est belle, propre, élégante et déambuler dans son centre est un ravissement. Surtout après y avoir dégusté une pâtisserie ! Mais bref, venons-en à notre sujet. Le pianiste allemand, aussi chef d’orchestre et compositeur se mue ici en improvisateur. Pendant deux jours et accompagné de son producteur Jim Linahon, il a pu s’installer dans le showroom des pianos Bösendorfer, situé dans la capitale autrichienne. Il a laissé ses doigts vagabonder sur le clavier d’un grand piano à queue, le VC 214 et s’est plongé dans un état de relaxation particulier, très inspiré et immergé dans de grands moments de spiritualité. Le résultat de ces deux après-midis d’improvisations est consigné ici dans seize plages qui varient entre une et sept minutes. On se laisse charmer par cette musique proche du classique, de la musique de chambre, qui nous offre de la romance, de la rêverie, du sentimental, du songe, des ballades. Seul moment légèrement en dehors du piano solo, le titre « Dulcimer » où je l’imagine caressant les cordes de l’instrument ! L’heure d’écoute du cd d’une traite est un peu lassante mais découpée en quelques sessions, elle se dévoile bien agréable. Mais ce n’est ni jazz, ni rock. Juste de la belle improvisation au piano à tendance classique.

Claudy Jalet