« Belgian Jazz Meeting 2022 » en images

« Belgian Jazz Meeting 2022 » en images

L’événement est bisannuel, mais a été quelque peu bousculé avec les événements sur lesquels on espère ne plus revenir : le Belgian Jazz Meeting a bien eu lieu ces 11 et 12 février, dans les superbes salles du Delta à Namur. Une soixantaine d’organisateurs de festivals, de journalistes et autres professionnels du jazz de toute l’Europe se sont déplacés en bord de Sambre pour découvrir douze groupes belges – six néerlandophones et six francophones – choisis par des jurys bien de chez nous. Un aperçu non exhaustif en photos des moments forts de ces concerts.

Veronika Harcsa ‐ Next.Ape © Bernard Rie

Incontestable coup de cœur de ces deux journées, le concert de Next.Ape dans la petite salle de 80 places du Mediator. Au line-up d’origine est venu s’ajouter un second bidouilleur de sons en la personne de Cédric Raymond, aux côtés de Jérôme Klein. Avec un tout nouveau répertoire – seul « A Robot Must » venait du EP – Lorenzo di Maio et Antoine Pierre emballaient la prestation superlative de Veronika Harcsa.

Avec Samuel Blaser au trombone et Jean-Paul Estiévenart à la trompette, le « Freetet » de Manu Hermia a donné un concert d’une grande intensité, mis en place autour d’un classique de la chanson libertaire : « Le Temps des Cerises ».

Avec Ralph Alessi et Mark Turner, Alex Koo a séduit bien au-delà de nos frontières. Son projet en solo qu’il présentera le 8 mai à Bozar, Bruxelles, était en quelque sorte en avant-première à Namur. Technique, originalité, facétie et humour autour d’études inspirées par de grands classiques comme Debussy ou Rachmaninov… Un des moments forts des journées namuroises !

Festival de couleurs, de rythmes, de fantaisie, c’est Compro Oro, une clôture festive décalée, psychédélique, qu’on pourrait qualifier de zappaesque. Un spectacle aussi visuel que musical.

Il a fallu cette p… de pandémie pour retarder la tournée de « Overseas » de Toine Thys. Le projet n’a pas pris une ride, que du contraire… La connivence s’est affirmée, les couleurs se sont enrichies – quel beau percussionniste que Luis Ze Nascimento ! – et la musique de Toine Thys a encore gagné en intériorité.

La même réflexion s’applique à « Cursiv », l’album d’Igor Gehenot sorti au début du confinement et qui se renouvelle avec la présence toujours aussi pertinente et lumineuse de Jean-Paul Estiévenart.

Kurt Van Herck, Eric Thielemans et Willem Heylen, c’est “Cinema Paradiso”, un trio qui retourne vers les compositions de Paul Motian, quelques standards et des compositions personnelles trempées dans une tradition qui fait du bien.

Merci à Bernard Rie pour les instants photographiés lors de ces deux journées.

Retrouvez le portfolio de Bernard Rie publié cet après-midi sur JazzMania.

Manu Hermia ‐ Freetet © Bernard Rie
Toine Thys ‐ Overseas © Bernard Rie

Alex Koo © Bernard Rie

Compro Oro Simurg © Bernard Rie

Igor Gehenot ‐ Cursiv © Bernard Rie

Willem Heylen ‐ Cinema Paradisio © Bernard Rie
Jean-Pierre Goffin