Petit ‐ Roy : A l’est du soleil, Programmes communs
In Situ / Orkhêstra International
Réunis dans un élégant boîtier simplement estampillé « PETIT ‐ ROY » ces deux CD constituent un diptyque suffisamment attachant que pour nous convier à découvrir le travail de ces deux musiciens hors format et hors forme que sont Didier Petit et Guillaume Roy. Le premier est violoncelliste. Violoncelliste aérien et élevé, au point qu’il aurait collaboré avec l’Agence spatiale française pour étudier l’impact de l’apesanteur sur son instrument… Sur la terre ferme, il a joué au sein du Celestrial Communication Orchestra d’Alan Silva. Le second est violoniste / altiste, co-fondateur du quatuor IXI avec Régis Huby, Théo Ceccaldi et Atsushi Sakaï. Les deux se côtoient depuis longtemps et ce double album apparaît finalement comme la concrétisation de leurs affinités en cordes et de leur amitié. Sur « À l’est du soleil », Roy et Petit sont en dialogue au travers des pièces aérées, éclaircies, qui prennent parfois des allures de fugues. Si de temps à autre l’on décèle entre eux des tentatives de joute, celles-ci ne sont porteuses d’aucun antagonisme, leurs duels demeurent dans la sphère du jeu. Le deuxième CD, « Programmes communs », voit le duo évoluer aux côtés d’invités selon le principe d’un(e) invité(e) sur chaque morceau. On y retrouve le saxophoniste Daunik Lazro, la clarinettiste Catherine Delaunay, la tromboniste Christiane Bopp, le percussionniste Michele Rabbia, la yangqiniste Yaping Wang et l’épatant chanteur/vocaliste Kristof Hiriart qui figure sur deux compositions dont la plage éponyme.