Doug Deming & The Jewel Tones : Groovin’ At Groove Now ! Live in Basel, Switzerland

Doug Deming & The Jewel Tones : Groovin’ At Groove Now ! Live in Basel, Switzerland

Endless Blues Records ‐ Références catalogue : DDGAGN062023

Deming (vo, gt) est né à Detroit en 1970 et y a débuté sa carrière dans les années ’90, avec Alberta Adams et d’autres musiciens locaux puis dans tout le Midwest avant de s’installer, en 2009 à Tampa en Floride. On a ici son 5e album, enregistré en live à l’Atlantis Basel pour la série de concerts Groove Now à Bâle en Suisse, face à un public enthousiaste et chaleureux; il en a composé 8 des 11 faces et il est entouré de Andrew Gohman (basse) et Zack Pommerlau (drums et hca); pour l’occasion il a été rejoint par des guests: Sax Gordon Beadle et Terry Hanck (saxophones) et Bill Heid (keys). D. Deming a été inspiré par des bluesmen comme T-Bone Walker, Luther Tucker… et par des jazzmen, en particulier Charlie Christian dont l’influence est manifeste tout du long, mais plus encore dans le premier morceau, « East Side Hop », un instrumental up tempo où guitare, piano et saxophones rivalisent de créativité pour le plus grand plaisir des auditeurs; même ambiance survoltée dans les faces chantées avec beaucoup de détermination par Deming comme « Bloodshot Eyes » de Wynonie Harris, jazzy, triomphant et fervent, ou « No Sense » à l’humour décapant avec Bill Heid (p) au top, ou encore « Put It Down », humoristique lui aussi avec de belles combinaisons de saxes, guitare et orgue comme « Every Night When I Get Home » en slow; il y a aussi des faces très blues comme les autres covers, « I’m Ready » (Fats Domino), une party déjantée à fond la caisse à NOLA ou « Oh Baby » ( W. Dixon-Little Walter), entraînant et vitaminé avec Z. Pommerlau excellent à l’harmonica et encore « An Eye for an Eye », un slow blues hypnotique composé par Deming, mais « à-la-Muddy-Waters » à fond. À noter aussi « Only Time Will Tell », un excellent blues fonceur et mordant avec Bill Heid très inspiré à l’orgue comme Pommerlau à l’harmonica.

Robert Sacre