Massimo Nunzi : Six Voices For A Voyager

Massimo Nunzi : Six Voices For A Voyager

Chers amis lecteurs, JazzMania « éterne » du 5 au 25 août. Nous ne vous abandonnons pas totalement… Régulièrement, vous retrouverez une ou plusieurs chronique(s) inédite(s) sous la forme de « Gouttes de l’été ».

Les gouttes de l’été
Chroniques inédites ou les disques qui ne pouvaient pas passer à la trappe

Parco Della Musica Records / Xango Music Distribution

Renommé compositeur, arrangeur et joueur de bugle, Massimo est essentiellement connu, en Italie, pour ses musiques de film et ses implications dans l’opéra contemporain. Sur cet album dédié au jazz, il est à la tête d’une formation qui comprend une chanteuse qui s’occupe aussi des effets électroniques, un guitariste, un pianiste, un saxophoniste alto, un contrebassiste et un batteur. Nunzi a composé pratiquement l’entièreté de ce long album (62’) qui nous propose des créations complexes, parfois âpres, dans un style aux influences assez multiples en soutien de la voix d’Elisabetta Antonini qui chante alternativement en français, en anglais et en italien. Un disque qui débute par une longue composition, bien représentative de l’album, chantée en français (« L’appel ») et qui demande notre attention, qui voyage entre influences hétéroclites. Un CD qui va ne se révéler, pour moi du moins, que captivant sur sa seule reprise. Celle de « Puudutus », du compositeur estonien Tonu Korvitz. Un titre à la belle construction, plus lumineux, aéré, mélodique. Nunzi décrit sa façon de composer comme telle : « créer des sortes d’organismes vivants qui évoluent, un bon thème qui se régénère indéfiniment, son évolution se veut ininterrompue ». Même en connaissant ces choses, je n’ai pas trouvé toutes les clefs nécessaires pour le suivre dans son périple.

Claudy Jalet