Buck : Izar

Buck : Izar

Chers amis lecteurs, JazzMania « éterne » du 5 au 25 août. Nous ne vous abandonnons pas totalement… Régulièrement, vous retrouverez une ou plusieurs chronique(s) inédite(s) sous la forme de « Gouttes de l’été ».

Les gouttes de l’été
Chroniques inédites ou les disques qui ne pouvaient pas passer à la trappe

Compagnie Mangouste

Dès la mise en bouche, les cuivres vous prennent à la gorge, la guitare assure la garde. Ça s’agite… La suite se passerait-elle d’un commentaire ? Que nenni ! « M101 » semble suivre les traces psycho/jazz d’un certain Azmari en fusion. L’affaire est donc bien (ba)lancée… A de rares exceptions près (« Vega »), le sextet – dans lequel on reconnait le tromboniste Simon « Pensées Rotatives » Girard – maintiendra cette tension survoltée jusqu’au bout du groove, que l’on situera à mi-chemin entre là-bas et ici. A bien lire la bio qui accompagne cet objet sonore non identifié, on se croirait revenus aux (beaux) temps Clintoniens, à la meilleure époque du Funkadelic. Il sera question de comètes, de spiritisme, du Cosmos ou encore d’exoplanètes. « Izar », le deuxième album de Buck est en effet dédié aux astres et aux éléments. On vous aura prévenus !

Yves Tassin