Blanche, Empire
Trois ans déjà ! Trois ans exactement que la chanson « City Lights » (absente ici) a été jetée en pâture aux addicts de la grand-messe planétaire… L’Eurovision ! Et un an de plus qu’Ellie « Blanche » Delvaux nous est apparue pour la première fois à la télévision. C’était à l’occasion de l’émission « The Voice Belgique ». Elle avait seize ans à peine, et déjà on devinait, derrière ce halo de mystère (et de timidité) qui l’entourait, que cette jeune Bruxelloise disposait de ce « petit plus » que beaucoup d’autres n’ont pas… On ne sait plus quand elle s’est faite éliminée. Ça n’a aucune importance… Le vainqueur finit toujours par disparaître dans les abîmes de l’anonymat. Tôt … ou encore plus tôt. Oui, Blanche dans les pages de Jazz Around ! D’abord parce qu’on aime les univers mystérieux qui nous obligent à scruter un peu sous les écorces. Puis, à cause de ce petit voile posé délicatement sur une voix androgyne, une sorte de David Sylvian au féminin. Mais également pour la bonne tenue de ces chansons electro-pop suggérées en mi-tempo. Encore fallait-il travailler la matière, laisser Ellie mûrir, et s’armer de beaucoup de patience, pour que les étoiles s’alignent naturellement… Et enfin dévoiler le concept « Empire », réalisé par François « Girls in Hawaii » Gustin. Tout n’est pas excellent. Mais si nous devions à notre tour poser nos fesses dans un de ces gros fauteuils vermeils, alors oui… on pilonnerait le buzzer sans hésitation !
Yves «JB» Tassin