Cheyenne James, Burn It Up

Cheyenne James, Burn It Up

Cheyenne James, Burn It Up

AUTOPRODUCTION

Voici encore une pépite qui nous vient du Texas. Cheyenne James est une excellente surprise. Elle déborde d’énergie. C’est une chanteuse au beau timbre de voix, une soprano avec un vibrato occasionnel et discret. Elle a composé six titres sur cet album qui en compte dix (dont une en collaboration). C’est son premier album mais elle a commencé tôt, à 10 ans, sur le répertoire d’Aretha Franklin, Billie Holiday et Etta James pour ses proches et ses amis. Quinze ans plus tard, elle a chanté dans quasi tous les clubs et road-houses du sud-est Texas et il était donc temps pour elle de se lancer sur la scène nationale (voire internationale) en gravant son premier opus. De ses propres compos on retiendra les excellents Gypsy Mama et I Didn’t Know, bien enlevés, avec un support on ne peut plus efficace de Steve Krase (harmonica), Dave Carter (guitare), Randy Wall (claviers) et d’une section de cuivres musclée (Eric Demmer sax et Lamar Boulet, trompette et flugelhorn), sans minimiser l’apport de la section rythmique (Jim Brady, batterie et Rock Romano, basse). Et ce support haut de gamme continue dans Rock en slow et dans deux faces jazzy Roll Your Coal et la ballade What Does It Mean. Parmi les covers, une mention à Grits Ain’t Groceries (Titus) joliment enlevé ainsi qu’à You Know You Love Me Baby (W. Dixon). À noter aussi une très bonne version soul de Let’s Go Get Stoned (Ashford & Simpson). Ce serait bien de pouvoir aller l’applaudir dans une tournée européenne. –

Robert Sacré