Cobra Fantastic: Edifice Wrecks

Cobra Fantastic: Edifice Wrecks

Chers amis lecteurs, JazzMania « éterne » du 5 au 25 août. Nous ne vous abandonnons pas totalement… Régulièrement, vous retrouverez une ou plusieurs chronique(s) inédite(s) sous la forme de « Gouttes de l’été ».

Les gouttes de l’été
Chroniques inédites ou les disques qui ne pouvaient pas passer à la trappe

Giant Monster Robot

Premier album pour ce groupe parisien emmené par le chanteur guitariste, compositeur et producteur David Garlitz. Alias Big Daddy Fantastic ! Il est aussi l’auteur de l’histoire, du contexte entourant la musique de ce sextet où chacun possède son surnom ! Il en va de même pour les six invités ! Ils sont tous « Fantastic ». Inspiré par la bande dessinée, la space fantasy de Mars Attack et autres, c’est via des QR codes sur la pochette et le poster bd que vous pourrez suivre les aventures de quelques personnages qui se débattent dans la « Funkabopulation ». Mais ces six fantastiques (même douze !) jouent aussi de la musique. Une musique essentiellement funk, jazzy, trépidante (« Golden Boy »), mais comme souvent elle ne se refuse pas des déviations, des détours avec des emprunts à la soul, au rap, aux effets spéciaux, aux petites bizarreries « à la Zappa ». Sans oublier une petite ballade ! Dans ce vaisseau spatial qui traverse les galaxies, on frôlera une basse dévouée à Prince, les groupes Parliament et Funkadelic voire Sun Ra. Entre groove, funk et rythmiques typiques, Cobra Fantastic fait le boulot, divertit, mais aurait pu raccourcir le voyage en retirant quelques-unes des treize chansons de sa galaxie. Afin de n’en conserver que l’essentiel pour plus d’efficacité.

Claudy Jalet