Giorgio Alessani : The Mess We Leave Behind
Les gouttes de l’été
Chroniques inédites ou les disques qui ne pouvaient pas passer à la trappe
À nouveau un album généré dans la période de la pandémie. À cette époque, ce chanteur compositeur pianiste et batteur italien s’est isolé du monde pour composer neuf chansons dans la veine des chanteurs de jazz. Musicalement, il les a englobées dans un mélange d’harmonies jazz pop soul et les a chantées dans un style quelque peu crooner. Il s’est entouré de cinq musiciens, issus de la scène jazz française, aux claviers, sax, bandonéon, trompette et du batteur André Ceccarelli. Presque une légende que ce dernier puisqu’il a joué dans Les Chats Sauvages au début des années 60 ! Par la suite, il a quand même presté avec Chick Corea et les Breckers Brothers. Sept titres sont chantés en anglais, les textes sont d’un poète new-yorkais, un en italien et un en français. Ce dernier, un peu dans la veine de l’Henri Salvador dernière époque. Mais hormis l’italien, les accents laissent quelque peu à désirer. Certains leur trouveront un certain charme et diront qu’ils s’accordent bien avec les nombreuses ballades feutrées. Cette musique chaloupée, m’a, par instants, vaguement évoqué Steely Dan ou Jamiroquai et il y a un beau duo vocal sur « We Can’t Go on Like This », mais peu de choses transcendantes au final.