Janiva Magness : Hard to Kill
Fathead Records ‐ Références catalogue : FH1007
Une diva en blond cendré/platine maintenant ! La classe ! Ça lui va pas mal du tout ! C’est son 16è album studio, sur son propre label, après 3 ans d’absence (pandémie Covid oblige), avec 11 compos originales et la cover du « The Last Time » de John Hiatt en version haletante, péremptoire et assumée, un grand moment. Les fidèles sont là pour accompagner : Zach Zunis et Dave Darling (guitares), Jim Alfredson (Hammond B3, p) etc… Cerise sur le gâteau, tous les lyrics sont en notes de pochette et chacun conduit à ample réflexion et méditation, de par sa pertinence et son actualité. Le talent ! Un début en fanfare avec un « Strong as Steel » rentre dedans, qui lui va comme un gant, le diable ne veut pas d’elle, elle est trop dure à tuer ! Le reste est à l’avenant, en slow avec « Fireman » (éteindre les feux, drogues, etc…) et « Comes Around » (avec John Nemeth) ou « You and Me » (on peut si on veut… let’s do it…), en médium avec « Don’t You Forget About Me » enjoué, bien senti et sans rancune (c’est fini mais on reste amis…) mais aussi avec d’autres points forts comme « Oh Lord » avec une bonne partie de slide guitar (John Schroeder) (j’assume tout et je ne flancherai pas…) et un poignant « Oh Pearl », un appel émouvant à sa fille Pearl, abandonnée puis retrouvée mais toujours étrangère, qui prend aux tripes. Une mention encore à « Standing on the Moon » saccadé et nerveux. Don’t miss it.