Le Festival d’Art de Huy, c’est du 17 au 22 août !
Festif, contemplatif, audacieux, décalé… Le Festival d’Art de Huy incite à la curiosité et présente, tradition oblige, des concerts dans différents lieux emblématiques de la ville.
Retour au Fort de Huy : on se souvient des ballades musicales du dimanche après-midi : la montée au fort était (et reste !) certes rude, mais la musique en valait la peine. Nouveauté cette année, la promenade musicale aura lieu le soir (jeudi 17 à 20h) à la lueur des bougies : après le coucher de soleil qu’on pourra admirer de la terrasse supérieure, trois concerts seront proposés dans trois salles du fort, un trajet balisé par les bougies : Sura emprunte au folk, au blues, au jazz, aux musiques traditionnelles pour un répertoire en solitaire déjà gravé sur son album « Soar ». Le duo accordéon-contrebasse Pauline Oreins/Léo Coq fait renaître des mélodies intemporelles auxquelles ils donnent de nouvelles couleurs. Plongée enfin dans la culture persane et son instrument emblématique, le kamancheh avec le duo Saba Alizadeh et Mostafa Taleb.
Le même jour à 18 heures, le quintet autour d’Aboubakar Traoré enflammera la Place Verte, autre lieu traditionnel du festival où les concerts sont gratuits. On y écoutera aussi les Brésiliens du Trio Antigo le 18, la musique décomplexée, dansante et décalée de Mamaliga Orkestar le 19.
Sur la même Place Verte, l’église Saint-Mengold est le lieu des concerts de soirée. Programme riche en diversité et en qualité : à l’origine duo composé de la flûtiste Lydie Thonnard et de Simon Leleux, le projet est devenu quintet et s’appelle « Auster Loo », mélange de compositions et d’improvisation. Trois violons, un accordéon, une contrebasse et des percussions, c’est la proposition de Ariane Cohen-Adad pour la carte blanche de cette première soirée à St-Mengold.
Le samedi, « Araponga » se lance sur les traces de la diva péruvienne Yma Sumac, un septet qui ne manque pas d’audace et de lyrisme à la fois. Groove, transe et poésie, c’est le mix subtil de « Kolinga », des musiciens qui viennent de France principalement autour de la chanteuse franco-congolaise Rebecca M’Boungou.
Le lundi 21, c’est le retour à Huy de Maria Mazzotta, porteuse majeure de la tarentelle du sud de l’Italie. En trio avec guitare et batterie, elle vient présenter son tout chaud nouvel album qui nous annonce une tradition mêlée de tendances post-rock. À découvrir ! Cette soirée débutera par un solo : l’Autrichienne Claudia Schwab mélange avec originalité musique irlandaise, indienne, d’Europe de l’Est, mixées à un funk-beat qui surprendra.
Le dernier soir du festival s’ouvre sur un trio qui titille notre curiosité, pensez donc : le piano intimiste de Jean-Christophe Renault, le saz d’Emre Gültekin et la voix indienne de Malabika Brahma, trois univers musicaux centrés sur l’improvisation. Ces trois-là se sont nommés « Holy Fools », tout un programme ! Sans doute un des concerts à ne pas rater ! Le dernier concert du festival hutois vous emmène d’Istanbul à la route de la soie, une sorte d’exploration du monde qui crée par la musique des images cinématographique.
Et la journée du dimanche, direz-vous ? Ce sera de nouveau la journée Rive Gauche, à la recherche de petits coins méconnus de la ville, mais qui valent le détour : trois lieux, trois concerts d’une demi-heure. L’Amérique du Sud, le Ghana et l’Ukraine sont au programme de cette promenade-découverte.
Renseignements et tarifs : www.festivalarthuy.be