
Le Festival des Guitares du Monde ou « le jardinage musical et humain »
Pour la troisième année, Quentin Dujardin nous accueille chez lui, dans ce charmant village du Condroz, Les Avins, quelque part sur les hauteurs de Huy et de Marchin.
Troisième édition, le temps de la confirmation et du renforcement de ce projet qui se veut ouvert, éclectique, explorateur des différentes facettes du monde de la guitare. Un projet que porte à bout de bras Quentin Dujardin entouré d’une équipe de bénévoles des plus enthousiastes. « Sans eux, rien ne serait possible » dira-t-il dimanche en fin de festival.
Plus de 1000 personnes présentes les 1, 2 et 3 août derniers sur le site de L’œil du Condroz. Quentin confirme sa volonté d’œuvrer à une jauge à taille humaine, 300 à 350 personnes par jours. C’est parfait ! Ici, les artistes voient le public, leurs sourires. Un public au contact avec eux, et les échanges sont nombreux tant sur scène qu’en dehors et/ou autour d’un verre, pourquoi pas ? Ici, le public peut écouter l’entièreté de chaque concert s’il le souhaite, pas de chevauchement, et entre chaque prestation, tout le monde a le temps de causer, partager, boire et manger et se reposer si tel est le souhait. Vraiment, parfait !
Ce fut, une fois de plus, une édition de qualité, mais en douterait-on en regardant l’affiche de cette année ? Une part belle est faite aux musiciens belges, mais place aussi aux découvertes nous venant de France, du Brésil, de la République Dominicaine, du Portugal.
Quelques moments forts ? La prestation au pied levé du jeune Mathieu Dominguès qui, avec sa voix fadiste, a conquis rapidement le public, le tango Dominicain de Stephany Ortega, l’époustouflante prestation de Jacques Stotzem, en forme comme jamais, le duo franco-brésilien de Matheus Donato et Kevin Seddiki, quelques noms cités qui n’enlèvent rien à la qualité de chaque concert donné durant ces trois jours.
Cette édition s’est terminée en famille, « dans l’intimité », puisque Quentin Dujardin et NoHo, accompagnés de Boris Schmidt nous ont présenté le projet de Noémie.
Quentin nous donne déjà rendez-vous l’an prochain. Il est confiant pour l’avenir du festival, confiance renforcée par un public venu nombreux et qui répond présent « sans l’intervention des médias » nous confiera-t-il.