Rhythm’n’ Bluesin’ by the Bayou : Bop Cat Stomp
Ace Records ‐ Références catalogue : CDCHD 1547
Depuis 2012, le label Anglais Ace Records initie la série « By the Bayou » qui compte, à ce jour deux sous-séries et 21 albums, dont 14 couvrent le rock and roll cajun et ce qu’on appelle le Swamp-Pop sous la rubrique « Boppin’ by the Bayou », le reste étant consacré au blues, au R&B et au zydeco de Louisiane, sous la rubrique «Rhythm & Blues». Ce « Bop Cat Stomp » est donc le septième de cette dernière sous-série. On y retrouve des inédits, des faces alternatives ou rares provenant des archives de producteurs locaux comme Jay Miller à Crowley, Eddie Shuler à Lake Charles, Floyd Soileau à Ville Platte, Sam Montel à Bâton Rouge et Huey Meaux à Port Arthur. Ces 28 faces fourmillent de bonnes surprises, à commencer par « Come on Home » un superbe blues gravé en 1962 par (Prince) Charles Sheffield et paru sur Teardrop. Mais aussi « Never no More », du R&B avec Big Sambo & The Swingsters (pour Rocko en 1958). On retrouve aussi les Chenier avec plaisir, Clifton et son accordéon dans « It Happened so Fast » (pour Zynn, en 1958) et Morris « Big « Chenier (guitare et violon) dans « Stand by My Side » (inédit Goldband). Un autre artiste zydeco comme Thadeus Declouet est aussi le bienvenu avec le grivois « Shake It up all Night Long » (un inédit Goldband). Pour le reste on notera du blues avec Blues Boy Palmer, chanteur du batteur Bill Parker, avec 2 faces notables : « Mary Mary » (tk 2, inédit) et surtout « My Life for Your Love » (pour Hollywood en 1959). Sans oublier Margo White et sa reprise du « Don’t Mess with My Man » d’Irma Thomas (pour Jin en 1964). A ne pas négliger non plus, les faces R&B de Cookie & The Cupcakes pour Goldband, de Rockin’ Sidney pour Jay Miller, de Little Miss Peggie & the Bill Parker Band pour Goldband, de King Charles et surtout de son guitariste hors normes Charles Morris pour Folk Star et de la mystérieuse Elizabeth pour Jay Miller. Pour conclure, on mentionnera quelques musiciens inconnus mais qui ont laissé des traces notables comme celui qui a gravé un « I Found my Baby by the Drive-in-show » interpellant pour Goldband.