Stephen Grew : Now We Are Here
Les gouttes de l’été
Chroniques inédites ou les disques qui ne pouvaient pas passer à la trappe
Le (deuxième) disque solo du pianiste Stephen Grew est divisé en trois pièces courtes (entre une minute et demie et trois minutes) et trois pièces plus longues (de treize à vingt-deux minutes). En fait, il s’agit d’une longue improvisation qu’il a coupée et collée pour obtenir ce résultat final. Des petits jeux de ping-pong sous forme de télex où la dynamique change constamment. Un bricolage, en quelque sorte. Des techniques et des modèles connus sont juxtaposés les uns après les autres de manière inattendue. Comme si Grew se mettait continuellement au défi et trouvait instantanément une solution. Le piano (Kawaï modèle 2A) et le lieu (l’église baptiste de Lancaster, dans le nord de l’Angleterre) sont déterminants pour le son. Il est intéressant d’écouter le CD « au hasard », dans un ordre aléatoire.
Une collaboration Jazz’halo / JazzMania
Traduction libre : Luc Utluk