Stewart Copeland – Ricky Kej : Divine Tides
Ponderosa Music Records / Xango Music Distribution
Le batteur américain Stewart Copeland est mondialement connu pour avoir fait partie de The Police, un des groupes les plus populaires de l’histoire du rock. Mais c’est la musique dans sa globalité qui l’intéresse, et après avoir touché à de nombreux genres, c’est au compositeur / claviériste indien Ricky Kej qu’il s’est associé.
A eux deux, ils ont composé les neuf titres et produit ce cd relativement court : 33 minutes ! Faut-il s’en plaindre pour autant ? Je ne le pense pas. En cause, ces chansons qui donnent l’impression de répétitions constantes, de ces presqu’identiques ambiances de dévotion, de spiritualité. Nous sommes ici plongés dans une world music principalement axée sur les musiques traditionnelles indiennes, jouée avec de nombreux instruments exotiques dont de nombreuses percussions exploitées par Copeland. Il y a aussi une kyrielle d’invités, parfois prestigieux : Sussan Deyhim, le Royal Philarmonic Orchestra et Ladysmith Black Mombazo figurent sur le même titre « A Prayer » ! De nombreuses chansons accueillent des voix féminines, un sitar, une flûte et des violons. Mais souvent, leurs interventions sont assez similaires. Heureusement, quelques fois, l’alchimie se révèle passionnante et on est confronté à de très belles choses. Comme sur le titre « Our Home » où l’accord entre les voix et les violons est vraiment captivant. De gros moyens ont été mis à la disposition des deux auteurs, des photos dignes du National Geographic sont proposées dans le livret pour nous soumettre, au final, un disque de musique évanescente, des instants propices à la méditation, à la relaxation, à la conciliation. Un disque zen avant tout. Que l’on conseillera principalement aux amateurs de musiques du monde et du monde indien en particulier.