Shadow Universe : Subtle Realms, Subtle Worlds
Originaire de Slovénie, Shadow Universe est un projet instrumental formé en 2017 par le duo Peter Dimnik (guitare, piano, synthés) et Zan Sebrek (batterie, percussions). Ceci est déjà leur troisième album et pour les collectionneurs, sachez qu’il existe 3 différentes éditions en vinyle pour un maximum de 480 copies ! Les infos sont disponibles sur les sites du label et du groupe.
Musicalement, les compositions du duo évoluent dans des atmosphères planantes, célestes, avec quelques emportements plus brutaux. Une musique qui se marierait parfaitement avec les images de films documentaires, notamment géographiques… de la landscape musique en puissance donc. Mais des ambiances plus post-rock, néoclassique, ambient, progressives, sont aussi présentes. Les morceaux, sont souvent calqués sur le même moule, à savoir des explosions sonores suivies d’accalmies. Finalement la trame de toute une série de compositions post-rock avec ces répétitions puis ces progressions, ces montées en puissance suivies d’un retour au calme, ceci même si quelques écarts évoquent aussi le rock symphonique (notamment la guitare sur le final d’ « Antares Goes Supernova »). Sur les trois premiers titres, le groupe est renforcé par un violon. Sur un autre c’est la présence efficace d’une trompette qui est décelée (le très beau « Losing Home »). Finalement il ne reste que deux plages sur lesquelles le duo joue dans sa composition originale.
Le principal reproche que nous pourrions faire à Shadow Universe, c’est que tout se ressemble quelque peu. Sinon, les titres ne sont pas inutilement tirés en longueur et les adeptes du post-rock devraient accrocher sans problème. En live, où l’efficacité de leur musique doit être plus perceptible, s’ils sont accompagnés de projections et d’un bon light show, cela devrait propager d’efficaces sensations visuelles et sonores.