Black Lives : People of Earth
Faut-il rappeler tout le bien qu’on a écrit sur le premier volet de ce projet transgénérationnel, transracial et transmusical ? Que vivre un concert de « Black Lives » est une expérience salutaire, de celles qui vous rendent la pêche et vous donnent de l’espoir pour une humanité meilleure ? « People of Earth » est de la même veine, celle dans laquelle coule un sang d’une même couleur. Les photos de couverture et du livret montrent la voie : Sheyann Webb sur une balançoire à Selma le jour de la commémoration de la Montgomery March; et trois enfants à pleine vitesse sur un caddy dans la rue. L’album est dédié aux enfants du monde. À la différence du volume 1, « From Generation to Generation » le répertoire de « People of Earth » est inédit, seule une composition, « Move », de Jeff Lee Johnson est une reprise d’un guitariste auquel Reggie Washington avait rendu hommage sur les deux volets du magnifique « Rainbow Shadow ». Deux courts thèmes, l’intro et l’outro, encadrent les treize titres qui, hormis « Valley of Kings », sont tous habillés de textes, preuve de l’importance du mot dans l’œuvre. Œuvre inclassable aussi parce qu’elle couvre tant de styles – blues, soul, funk, jazz hip hop, rap…- tous symboles d’une lutte pour un monde meilleur.
Tutu Puoane, Christie Dashiell, Federico Gonzales Pena, David Gilmore, Gene Lake, Jacques Schwaz-Bart, Grégory Privat, Sonny Troupé, Jean-Paul Bourelly, Marcus Strickland, Andy Milne, Pierrick Pedron, Adam Falcon, Sharrif Simmons, DJ Grazzhoppa, Marque Gilmore, Elom2Oce, le dossier de presse les qualifie d’ensemble, de groupe, d’équipe ou de collectif : « Black Lives est bien plus que ça, c’est une famille de lanceurs d’alerte qui espèrent un monde meilleur.
Une belle tournée s’annonce jusque fin 2024, avec quelques dates belges à consulter sur Tour dates ‐ Jammin’colorS.
Retrouvez l’interview de Black Lives sur JazzMania ce mercredi.