Octaves de la Musique 2015
Les nominés de la catégorie Jazz
Voici le premier résultat d’un long processus de consultation du monde de la musique à Bruxelles et en Wallonie pour isoler les 5 meilleurs productions de l’année écoulée dans la catégorie jazz. Plusieurs centaines de “témoins privilégiés” ont ainsi pu émettre leur avis via une plateforme Internet. Le Jury Jazz s’est réuni sous la présidence de Philippe Schoonbrood, rédacteur en chef de Jazzaround, afin de proposer un trio de tête à la délibération du Grand Jury des Octaves de la Musique. Les décisions du Grand Jury tomberont ce vendredi 13 février prochain, au cours d’une réunion organisée dans les murs de la RTL-House, et seront proclamés le lundi 09 mars, dans le cadre d’une cérémonie au Palais des Beaux-Arts de Charleroi.
Aux habituels prix qui complètent le palmarès – le prix de PointCulture, le SABAM Awards Jeff Bodart et le prix de la Ministre de la Culture-, viendront s’ajouter le prix du clip de l’année de Plug RTL et le prix “Fun Radio” du DJ de l’année. Par ailleurs, les Octaves organiseront, le jour même de la cérémonie, une conférence-débat consacrée à l’exportation de nos talents musicaux. Cette conférence se déroulera au Palais des Beaux Arts, à 14h30. La soirée de remise des Octaves de la Musique sera quant à elle accessible uniquement sur invitation. Néanmoins, des “duo-tickets” sont à gagner sur le site des organisateurs de cette 11ème édition des Octaves de la Musique : www.lesoctaves.be. Enfin, une fois encore, les télévisions locales de Bruxelles et de Wallonie diffuseront la cérémonie, captée par Télésambre, et en différé, le samedi 14 mars à 20h30.
FIORINI / HOUBEN QUARTET “BEES AND BUMBLEBEES”
Fabian Fiorini (piano) et Gregory Houben (trompette) se partagent toutes les compositions de l’album. Ces deux artistes aux parcours musicaux différents, l’avant-garde pour le pianiste et la tradition de la note bleue pour le trompettiste, exposent des titres dominés par un sens lyrique certain et une science des rythmes maîtrisée, dès l’ouverture avec ce Habanera (danse cubaine traditionnelle).
IGOR GEHENOT TRIO “MOTION”
Le succès de son premier album “Road Stories” à peine digéré, voici déjà le deuxième cédé du jeune pianiste liégeois ! Si “Motion” est sans conteste de niveau international, le titre en révèle l’esprit : rendez-vous avec le up-tempo ! Rythme endiablé assuré par l’inventif Teun Verbruggen (batterie), soutenu par le solide Philippe Aerts (contrebasse). La sonorité du trio doit beaucoup au jeu d’Igor, cette façon de détacher les notes à la main droite pour développer un thème et jouer ainsi avec le silence.
LG JAZZ COLLECTIVE “NEW FEEL”
Autour de Guillaume Vierset (guitare), jeune leader du groupe, on trouve Igor Gehenot (piano), Félix Zurstrassen (contrebasse), Antoine Pierre (batterie), Jean-Paul Estiévenart (trompette), Laurent Barbier (saxophone alto) et Steven Delannoye (saxophones et clarinette). L’énoncé de ces noms souligne que cette formation est constituée des musiciens les plus prometteurs de la génération émergente. Compositions originales de Vierset au rendez-vous, avec quelques reprises de Philip Catherine (Toscane), Alain Pierre (Dolce Divertimento) et Eric Legnini (Carmignano).
MÂÄK “NINE”
Mâäk ce nom désigne avant tout un collectif de musiciens, des projets à géométrie variable et de nombreux croisements de cultures musicales. Ici, il s’agit d’un quintet dominé par les instruments à vent : Laurent Blondiau (trompette), Joao Lobo (batterie), Jeroen Van Herzeele (saxophones), Guillaume Orti (saxophones) et Michel Massot (tuba, euphonium) : cinq personnalités fortes et complémentaires, tous de vieux routiers des musiques improvisées. “Nine” est un de leurs albums les plus puissants, avec des envolées polyphoniques, jusqu’à la transe.
PHILIP CATHERINE & MARTIN WIND– DUO ART “NEW FOLKS”
Le guitariste Philip Catherine joue ici en duo avec le contrebassiste allemand Martin Wind, fort présent sur les scènes de New York. Dans le cadre d’une série d’enregistrements de duos, deux générations livrent ici une musique où la richesse du dialogue doit beaucoup au pointillisme des deux instrumentistes. Hommage de Philip Catherine à George Shearing, reprise de Paul Mc Cartney (Jenny Wren), et plusieurs standards : mélodie à l’honneur.
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