Cyril Amourette : Instant Groove

Cyril Amourette : Instant Groove

Chers amis lecteurs, JazzMania « éterne » du 5 au 25 août. Nous ne vous abandonnons pas totalement… Régulièrement, vous retrouverez une ou plusieurs chronique(s) inédite(s) sous la forme de « Gouttes de l’été ».

Les gouttes de l’été
Chroniques inédites ou les disques qui ne pouvaient pas passer à la trappe

Black Stamp / InOuïe

C’est l’été, c’est le moment de groover ! Un bon groove aux parfums seventies. Un groove qui a le goût des délicieuses galettes CTI de Creed Taylor. Un groove qui sonne, dès les premiers accords de guitare – « à la Benson » – de Cyril Amourette. Un groove qui balance grave sur des tempos charnus et des cadences lascives (Mathieu Edwards aux drums et Mike Clinton à la basse). Un groove qui funk sur des licks incisifs de guitares de Ralph Lavital et Paul Vernheres. Un groove qui transpire de sons luxuriants des saxes (Mathieu Thave et Jean Vernheres) ou de trompette (Eric Mula) et d’éclats vintages d’orgue de Stéphane Lenavelan. Un groove qui danse la biguine (« Narvalo Spring »), qui se balade langoureusement (« Smokin’in the Basement » ou « Until Dawn »), qui secoue (« Hello Grover » Washington (?)), qui jazz et soul (« Hot Summer »). Bref, c’est l’été, on ira danser jusqu’au bout d’une nuit étoilée et on n’aura vraiment pas envie que ça s’arrête. Imparable, efficace, instantané.

Jacques Prouvost