Folk Nevermind à la Halle du Bouillon Blanc (21/01/23)
Plutôt que d’un concert, j’aimerais d’abord vous parler d’un concept, d’une aventure que nous avons vécue (car c’en est bien une).
Sensenruth est un petit village situé à quelques kilomètres de Bouillon, au fin fond de la Belgique, à une bonne heure et demie de route de Bruxelles ou de Liège, par temps et routes dégagés… Un petit village dont vous faites le tour en quelques minutes, à vrai dire sans grand intérêt… Si ce n’est qu’une à deux fois par mois, Hughes (le patron) et son équipe vous accueillent chaleureusement à la Halle du Bouillon Blanc, un bâtiment construit en charpente traditionnelle de bois, ce qui produit un son (et une ambiance) particulièrement chaleureux. Quelques tables sont disposées au rez-de-chaussée et à la mezzanine, pour une jauge de plus ou moins cent spectateurs… Pas plus. Les habitués du coin (et quelques touristes avertis) s’y pressent une heure avant le concert… car à la Halle du Bouillon Blanc, on y mange (très bien) avant que la musique ne prenne le relai… Au bar et en cuisine, on s’agite dans la bonne humeur pour que vous soyez servis dans les meilleurs conditions possibles. Et si vous ne le saviez pas encore, Orval se trouve pas très loin (préférez-la tempérée puisqu’on vous le propose aussi…).
Place à la musique, on éteint les lumières et on ferme le bar jusqu’à l’entracte… Pas question de perturber les musiciens ou les spectateurs durant le concert. La salle est pleine et prête pour accueillir ce soir-là Folk Nevermind, un trio composé de Didier Laloy (accordéon diatonique), Damien Chierici (violon) et Manu Champagne (chant, guitare acoustique) et dont le répertoire est consacré aux chansons qui ont construit la légende de Nirvana. Un répertoire relu, vous vous en doutez avec cette configuration-là. Mais intense néanmoins grâce à l’enthousiasme qui règne sur la scène… et dans la salle ! A vrai dire, on ne sait plus à ce stade-ci (ni après l’entracte) si c’est la salle qui chauffe Manu et ses comparses… ou si c’est l’inverse ! Ça danse, ça frappe dans les mains, ça chante… La Halle est chauffée à blanc ! D’où son nom peut-être ? La bonne humeur se propage sur la scène où Manu, incrédule, se déchaîne plus encore… Rarement vu ça !
Interrogé sur l’ambiance qui règne dans sa salle, Hughes admet avec humilité « qu’on ne danse pas sur les tables à chaque concert, mais que le public est avide de découvertes et se fidélise car il lui fait confiance sur la programmation des concerts. »
Retour au Bed & Breakfast « Le ‘Ti ‘Bou de refuge » situé à quelques mètres de là à peine, où nous avons posé nos bagages pour la nuit (pratique si vous avez bu un ou deux Orval de trop…). Et le lendemain, après un excellent petit-déjeuner, direction Bouillon pour la visite de la (petite) ville et une balade dans les bois qui surplombent la Semois. Au bout de celle-ci, et parce que votre appétit le réclamera, on vous conseille de vous rendre à « La Vieille Ardenne », un restaurant traditionnel situé au Centre-ville. On vous y sert des boulets au fromage d’Orval… Reste alors à reprendre la route, des étoiles plein les yeux et le ventre.
Je voulais donc vous parler d’un concept, voilà qui est fait. A votre tour de le vivre. De temps à autre, Hughes offre quelques places de concerts aux lecteurs de JazzMania… De quoi joindre l’agréable à l’agréable.
Prochains concerts : Hommage à Jean-Pierre Catoul ce samedi 11 février, Jacques Stotzem le 4 mars, mais aussi le Trio Grande le 8 avril, Casimir Liberski Trio le 20 mai, etc. Renseignements : www.bouillonblanc.be
Manu Champagne, Damien Chierici & Didier Laloy
Folk Nevermind
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DES CD À GAGNER !
JazzMania a 3 CD dédicacés de Folk Nevermind à vous offrir !
Le concours est réservé aux adhérents ou nouveaux adhérents du magazine.
Mail à envoyer à l’adresse jazzmania.be@gmail.com
en indiquant « Folk Nevermind » en communication.
Les heureux élus seront avertis par mail le lundi 20 février.
Clôture du concours à midi.