Lorenzo Di Maio : Arco
Après des débuts rock, le guitariste Lorenzo Di Maio a décidé de se consacrer au jazz, après avoir suivi des stages avec Paolo Radoni et Paolo Loveri. En parallèle avec ses études au Conservatoire de Bruxelles, il a fondé avec Jean-Paul Estiévenart, le quartet 4 in 1, déjà avec Sam Gerstmans à la contrebasse. Il a fait partie du quintet de Fabrice Alleman comme de celui de Sal La Rocca (« It Could Be the End »). Il a accompagné Chrystel Wautier (« The Stolen Book ») et participé au groupe Next.Ape d’Antoine Pierre, avec la Hongroise Veronika Harcsa au chant. En 2016, il sort l’album « Black Rainbow », avec Jean-Paul Estiévenart, Nicola Andrioli et Antoine Pierre. Pour ce deuxième album personnel, il retrouve Sam Gerstmans à la contrebasse et Antoine Pierre à la batterie. Par ailleurs, il a décidé de joindre à ce trio très soudé un quatuor à cordes, l’Ensemble UFO. Aux violons, on retrouve Maritsa Ney de l’Orchestre de l’Opéra de Liège et Martin Lauwers de l’Orchestre Vivo de Garrett List et du projet Lagune de Jean-François Foliez. A l’alto, Marie Ghitta qui fait partie du Double Quartet de la trompettiste Pauline Leblond. Au violoncelle, Marine Horbaczewski, du trio avec Michel Massot et Tuur Florizoone, du quartet Wang Wei de Manu Baily et du Harvest Group de Guillaume Vierset. Les arrangements du quatuor ont été confiés à Fabian Fiorini, complice fidèle d’Aka Moon.
Au répertoire, huit compositions originales et « Line Up » de Lennie Tristano. Deux plages sont centrées sur le trio : la ballade « 3 février » avec un beau dialogue entre guitare et contrebasse ainsi que « Zara et Carlos », à la mélodie sautillante. Les autres plages proposent de beaux échanges entre le trio et le quatuor. Plusieurs compositions sont introduites par les cordes (« Elia », « No More Samba ») avant de s’ouvrir sur de vigoureux échanges entre guitare et cordes (« Mela », « Line Up »). D’autres compositions se développent comme des ballades très lyriques (« Elia », « 3 février », « The End and the Beginning »). « Blue Stream » s’ouvre de manière très bluesy, avec un beau solo de contrebasse tandis que, sous l’impulsion galvanisante de la batterie, « Looking for the Beast » se développe sur des sonorités rock très vigoureuses. L’osmose entre le trio et les cordes est très réussie.
Retrouvez Lorenzo Di Maio en interview ce mercredi 1er septembre dans JazzMania.
Lorenzo Di Maio en concert ce 3 septembre à Huy et le 10 septembre à Flagey (nous avons des places à offrir).