Ludovic Beier Solo : Made in Black
Né en 1978, Ludovic Beier étudie d’abord l’accordéon sous l’œil attentif de son père mais, plus tard, il va acquérir un DEA universitaire en « swing manouche ». Dès 1999, il collabore avec le guitariste Angelo Debarre (albums « Swing Rencontre » puis « Come into my Swing » par la suite). En 2002, Ludovic Beier joue au Birdland et rencontre James Carter. En 2003, il retourne aux States avec Angelo Debarre, et fait de même en 2004, quand il rencontre Joe Lovano. En 2006, il participe au Carnegie Hall au « Magic of Toots » lors duquel sont conviés, avec notre compatriote, Herbie Hancock, Kenny Werner et Joe Lovano. En 2008, avec Angelo Debarre à nouveau, il enregistre en compagnie de Sanseverino. Parmi ses albums personnels : « Twin Brothers » avec Samson Schmitt (g), « Chillitimes » en quartet avec Diego Imbert et Franck Agulhon, « Djando Brasil » avec Samson Schmitt et, en 2015, « Song for my Father ». Voici que nous arrive un album solo : 11 compositions & improvisations « live ». Une sorte de carnet de route. Des plages qui s’envolent comme des valses (« Preludio »), qui prennent des airs de tango (« El Cartel »), toujours avec une dose sérieuse de swing (« Swing Ready », « Sing to Do », « Joyful ») et qui mettent en évidence cette faculté de permettre à un clavier de répondre à l’autre de manière indépendante et interactive. Des thèmes se développent comme des ballades (« Summer Winds », « Just One of Burt »), d’autres sur un tempo beaucoup plus vif (« Made in Black »), tout en gardant un charme méditerranéen (« La luz del dia »). Une belle réussite d’accordéon solo.