DJ Muggs the Black Goat : Dies Occidendum
Depuis l’aube des temps – mais le rap existait déjà – DJ Muggs jouit d’un belle réputation dans le milieu alternatif, East puis West Coast. Tout particulièrement celui de Los Angeles qu’il rejoint depuis New York à la fin des années quatre-vingts afin de remplacer Mellow Man Ace au sein de la formation qui prendra bientôt le nom de Cypress Hill. Un combo qui a tout de même vendu quelques millions d’albums un peu partout dans le monde… Pas mal pour de l’alternatif ! Plus tard, on le retrouve comme producteur (souvenez-vous de « Juxtapose » qu’il co-réalise en compagnie de Tricky et Grease…) et fondateur du projet / label Soul Assassins qui attire des stars comme GZA, KRS-Ones, Wyclef Jean ou encore Dr. Dre. Toujours bien présent dans Cypress Hill, DJ Muggs the Black Goat nous arrive avec le bien nommé « Dies Occidendum » (que l’on traduirait par « meurtre en journée »?), un album qui nous démontre une fois encore qu’utilisées à bon escient, les machines possèdent une âme… Question d’imagination sans doute ! Ces dix titres ensorcelants y font appel, c’est certain : voix off sans doute glanées dans notre passé cinématographique (pas de flow ici), atmosphères tendues, sur le fil du rasoir. Lawrence Muggerud (son vrai nom) sait tirer parti de nos angoisses. Et allez comprendre pourquoi : nous, on aime ça !