Eliott Knuets : Introducing Eliott Knuets

Eliott Knuets : Introducing Eliott Knuets

Heptone Records

Il n’est pas si fréquent que cela d’assister à l’éclosion d’un jeune talent. Eliott commence l’apprentissage de la guitare à six ans. A huit ans, il entre à l’Académie et il découvre le jazz. A 12 ans, il prend des cours privés avec Peter Hertmans, entre à l’Académie de Waterloo où il a cours avec son oncle, le pianiste Olivier Collette. Il aura des stages avec Charles Loos, entre à Kunsthumaniora Brussel et suit des cours avec Bert Cools. Dès ses 16 ans, il rejoint le Conservatoire de Bruxelles et a cours avec Fabien Degryse. A Bozar, il a l’occasion de jammer avec Wynton Marsalis et, voici qu’à 18 ans, il sort son premier album avec des complices expérimentés.

Au piano, Olivier Collette (album « Phi »), à la contrebasse, Sam Gerstmans et, à la batterie, Daniel Jonkers, qui a déjà joué avec Olivier Collette. En invités, Peter Hertmans qui signe la composition « Eliotitism » et le Français Stéphane Guillaume, qui a joué pour Claude Nougaro et a fait partie, avec Phil Abraham, de lONJ de Laurent Cugny. On peut l’entendre tantôt au soprano (« Circles » et « Strange Feeling », deux compositions de Knuets), tantôt au saxophone ténor (« Bounce » d’Olivier Collette, « Happy Time » de Knuets) ou à la flûte (« Last Goodbye » d’Olivier Collette).

Au répertoire, sept compositions du jeune guitariste, deux de son oncle et une de Peter Hertmans. Un répertoire d’une grande cohérence. Knuets s’inscrit dans la grande tradition jazz, celle de Wes Montgomery, sans artifice, sans pédales à effets. Une belle alternance entre tempo rapide et ballade, avec des espaces solo réservés à ses compagnons de route. Des débuts prometteurs.

Claude Loxhay