![Fenton Robinson, the Chicago Blues Master : Out of Chicago, Live and Studio Sessions 1989/92](https://jazzmania.be/wp-content/uploads/et_temp/Pochette-Out-of-Chicago.jpg-137514_186x186.jpg)
Fenton Robinson, the Chicago Blues Master : Out of Chicago, Live and Studio Sessions 1989/92
J.S.P. Records ‐ Références catalogue : JSP 3017
Né à Greenwood, Mississippi, le 23 septembre 1935, le guitariste/chanteur/compositeur Fenton Robinson développa un style de guitare très personnel et sophistiqué, quoique très enraciné dans le blues. Il se fit connaître dès 1962 à Chicago comme styliste et virtuose, gravant en 1967 pour Palos Records « Somebody Loan Me a Dime », son morceau-signature. Ce titre fut le point de départ de son premier album pour Alligator Records en 1974 et grâce à une distribution efficace, Robinson vit sa notoriété exploser . Il grava deux autres albums pour Alligator entre 1974 et 1984 et, à partir de la fin des années 70, ses dons exceptionnels de guitariste en firent un professeur très recherché. Il est décédé le 25 novembre 1997 à Rockford dans l’Illinois. En 1989, il était en tournée en Angleterre. Deux faces enregistrées lors de son passage au First Burnley Blues Festival, le 27 mars, ont été reprises par John Stedman de J.S.P. Records et figurent ici : « Help Me » et « Stormy Monday », tout en décontraction avec des passages de guitare stupéfiants de virtuosité. Le lendemain, Robinson était dans les studios de la BBC à Manchester avec le Norman Baker Band. Quatre faces de cette séance sont aussi reprises sur cet album avec une prestation toujours aussi époustouflante de Robinson dans le nerveux « Just A Little Bit », le jazzy « You Say You’re Leaving » ou les romantiques « You Don’t Know What Love Is » et « I Had a True Love ». En bonus, Stedman a ajouté quatre faces enregistrées au 5è Spring Blues Festival d’Ecaussines, en Belgique, le 9 mai 1992 avec, entre autres, le guitariste Son Seals. Au programme, de nouvelles fulgurances guitaristiques tout du long, dans le très jazzy « Night Flight », dans le trépidant « Ghetto Train », dans le classique « Going to Chicago » (tout en nuances et jazzy lui aussi) et dans la reprise du romantique « You Don’t Know What Love Is ». Un album fortement recommandé.