Confinés mais combatifs : Henri Texier

Confinés mais combatifs : Henri Texier

Plus que jamais, JazzMania soutient les artistes et les programmeurs en manque de vous… tout simplement. Au-delà des pertes financières et des doutes pour la suite d’une carrière déjà kamikaze à la base, il y a le désarroi… Plus ils se sentiront inutiles et plus la rédaction de JazzMania leur rappellera le rôle essentiel qu’ils occupent en nos esprits… Âmes sensibles s’abstenir…

Henri Texier © Jeanne Davy

Leader du Quintet Chance, en compagnie de son fils Sébastien, de Vincent Lê Quang, Manu Codjia et Gautier Garrigue, le contrebassiste français évoque le projet « Reborn » de son ami Aldo Romano.

Henri Texier : « J’ai hâte d’entendre l’album d’Aldo car, avec toutes ces annulations, je n’ai pas encore eu l’occasion de l’écouter. J’espérais pouvoir le faire après le concert de sortie qui devait avoir lieu hier au Triton, mais malheureusement, il a encore été reporté « à un de ces jours », comme il l’avait déjà été au printemps dernier ! Nous tenons le coup, mais trois concerts seulement (bien qu’ils furent trop biens, mes p’tits camarades du Chance Quintet sont tellement formidables !) en neuf mois, c’est long et frustrant. Surtout que nous ne sommes pas tirés d’affaire, loin de là… Alors patience, patience et concentration. Je n’en profite pas pour prendre ma retraite ! Heureusement, j’ai la chance de vivre dans un village tranquille avec toutes les commodités quand même et dans une maison avec un jardin et des forêts tout autour. Et surtout, Sébastien habite à cinq minutes de chez moi et heureusement nous pouvons nous voir et travailler tous les deux ou trois jours… Je dis bien bien travailler sérieusement et pas nous amuser, afin de garder et de pratiquer un minimum d’habitudes et d’échanges musicaux. Je vous souhaite une belle continuation « malgré tout », prenez grand soin de vous. »

Pour soutenir Henri Texier, achetez son disque…

Henri Texier
Chance
Label bleu

Chronique JazzMania

Propos recueillis par Claude Loxhay / Photo © Jeanne Davy (merci à nos amis de Citizen Jazz)